Nom du jeu: Paper Mario - Sticker Star
Console: Nintendo 3DS
Date de sortie: 11 novembre 2012
Classification: E - pour tous
Avant de jouer...
Étant fan inconditionnelle de Paper Mario 64, j’ai décidé de mettre la main sur le premier jeu de la série à sortir sur console portable. Je n’ai malheureusement joué que quelques minutes de Paper Mario - The Thousand-Year Door et n’ai jamais touché à Super Paper Mario. Par contre, j’ai aimé les autres RPG de la série Mario & Luigi: Superstar Saga, Partners In Time et Bowser’s Inside Story. Tant qu’à Super Mario RPG - Legend of the Seven Stars, je ne connais ce jeu que par le nom et en images.
Quand j’ai su qu’un Paper Mario était en production pour la 3DS, j’étais très contente. Contente non seulement parce qu’il n’allait pas sortir sur la Wii, console qui n’est pas haute dans mon estime, mais aussi parce que j’avais espoir que Nintendo revienne à la source, soit le tout premier Paper Mario sur Nintendo 64. Ce dernier a été l’un de mes premiers coups de cœur en matière de jeux vidéos, et encore aujourd’hui, j’aime y rejouer.
Avant même de plonger dans Sticker Star, je n’ai pas l’impression que je vais retrouver les éléments qui m’ont tant accrochés au premier jeu, car les collants (ou autocollants) semblent très dominants. Tellement dominant qu'ils sont partout sur le boitier et pas seulement en images!
Croisons les doigts pour que ce monde de papier collant devienne une oeuvre d'art plutôt qu'une boule de papier chiffonnée au fond d'une corbeille!
Premières impressions...
[Début à fin du premier monde]
Une chose est sûre, ce jeu ne perd pas de temps à installer son histoire; cinq minutes et c’est fait!
J’ai d'abord trouvé le concept des collants exagéré car notre acolyte se nomme Collette et le village Collantbourg. J'anticipais d’autres dérivés du mot avec très peu d’enthousiasme. Heureusement, ça s’est arrêté là. D'ailleurs, l’utilisation du mot collant au lieu d’autocollant m’irrite autant que d'entendre quelqu'un prononcer les deux ''r'' de ''erreur'', mais ça, c'est une autre histoire.
Une fois passé par-dessus tout ça, le concept des collants (...) devient plutôt sympathique et colle (!) bien à ce monde de papier. On peut trouver et acheter des collants à usage unique qui deviennent nos attaques. Certains sont plus rares et puissants tandis que d’autres sont fait d’objets réels comme, par exemple, un ventilateur. Les items réguliers, comme les champignons, viennent aussi sous forme de collants et s’utilisent de la même façon lors des combats.
Je suis déçue de l’absence de points d’expérience, de badges et de compagnons. Ils étaient des points forts du premier jeu. Leur absence met le jeu en mauvaise posture et très loin derrière Paper Mario 64 dans mon classement. L'accumulation de pièces d'or est loin de compenser pour ces pertes, cher Nintendo...
Certains mots et expressions utilisés dans les dialogues n‘ont seulement moi pas leur place dans le monde de Mario. Par contre, rien ne battra de la mauvaise traduction comme celle que l’on retrouve dans The Legend of Zelda - Phantom Hourglass. ''Pardon d'être aussi castor, mais j'ai une faveur à vous demander.'' nous a sûrement tous marqué.
Au niveau de la 3D, rien d'impressionnant, comme d'habitude. Elle apporte tout de même plus de profondeur tant au niveau visuel que du jeu lui-même. Seul bémol; lorsqu'un ennemi vient se frapper à l'écran et qu'on en est trop près, ça trouble la vue. À moi de ne pas jouer d'aussi près, je suppose?
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À la prochaine et bon jeu!
